Nos convenances ont établi que nous avons pour devoir d’être heureux. 
Nous combattons de toutes nos forces pour simplement sembler l’être, 
Parfois jusqu’aux soutiens psychotropes qui n’ont pour unique conclusion 
Que de devenir une autre addiction, 
Que de devenir une autre affliction. 
    
Nous préférons sombrer certainement petit à petit vers une constante 
Des sentiments risquant de perdre nos pleurs 
Mais aussi d’oublier nos rires. 
D’un sourire béat pleurons tous, d’un sourire béat hurlons tous : 
« Nous sommes malheureux ! » 
    
Comment se satisfaire de ce que l’on est ? 
Faire face à nos tourments, assumer notre désespoir, 
Assumer nos peurs pour apercevoir notre bonheur. 
Le bonheur doit être les autres.