Une triste corde flotte au-dessus d'un bûcher 
Ma conscience s'efface devant ce bourreau 
À qui seule la mort apporte la joie 
Et cette foule qui criait interminablement 

On me passa la corde autour du cou 
La trappe s'ouvrit aussitôt faisant craquer le bois 
Ma nuque cria sa dernière douleur 
Telle la branche rompant sous le poids de l'âge 

Pendant ces derniers instants d'indifférence 
Mes yeux fixaient tristement la foule heureuse 
Le bourreau mis fièrement feu au bûcher 
Convaincu que ma combustion purifierait mon âme 

J'étais incomprise mais j'étais libre 
Et je ne saurai jamais lequel de ces sentiments 
Restera gravé dans l'histoire