Il y avait des temps et des temps Qu´je n´m´étais pas servi d´mes dents Qu´je n´mettais pas d´vin dans mon eau Ni de charbon dans mon fourneau Tous les croqu´-morts, silencieux Me dévoraient déjà des yeux Ma dernière heure allait sonner C´est alors que j´ai mal tourné N´y allant pas par quatre chemins J´estourbis en un tournemain En un coup de bûche excessif Un noctambule en or massif Les chats fourrés, quand ils l´ont su M´ont posé la patte dessus Pour m´envoyer à la Santé Me refaire une honnêteté Machin, Chose, Un tel, Une telle Tous ceux du commun des mortels Furent d´avis que j´aurais dû En bonn´ justice être pendu A la lanterne et sur-le-champ Y s´voyaient déjà partageant Ma corde, en tout bien tout honneur En guise de porte-bonheur Au bout d´un siècle, on m´a jeté A la porte de la Santé Comme je suis sentimental Je retourne au quartier natal Baissant le nez, rasant les murs Mal à l´aise sur mes fémurs M´attendant à voir les humains Se détourner de mon chemin Y´en a un qui m´a dit: