Dans le désert,
L’or du soleil ardent 
nous écrase.
Les voiles ornés de poussière safran.

L’aridité de l’air,
du paysage,
Ses monts de cuivres,
Lissant nos sillages,
Sculptent une ère éphémère.

Dans le désert,
On cherche en vain
des étangs de sable
Pour étancher enfin
ses lèvres amarantes.

L’ocre du paysage,
Ses eaux saphir,
Sont le fruit d’un mirage
Aux saveurs amères.

Refrain (Bis) :
L’illusion d’une aire
Où se perd à jamais l’imaginaire
L’illusion d’une aire
Qui choie notre essence même
De ses chimères.

Ces eaux de poussière argent,
L’horreur d’un soleil ardent,
Qui noient notre essence même
Dans ses chimères.